La Républicaine, ou chant républicain

Les paroles de notre hymne ne reflettent plus les valeurs de notre République. Le chant de la Nation doit prendre sa forme dans les symboles de la démocratie : liberté, égalité, fraternité. Blog géré par l'association La nouvelle Marseillaise.

02 février 2009

Projet de Christian Guillet

La Républicaine, ou chant républicain 

 

Les paroles révolutionnaires de La Marseillaise apparaissent en décalage avec la réalité politique de la France, tant au plan interne qu’au niveau de sa politique extérieure.

Depuis plusieurs décennies, nos gouvernements essaient de se positionner en leaders démocratiques, faisant campagne pour les droits de l’Homme et la paix.

Cette discordance entre les paroles d’un hymne national, -censé représenter l’état d’esprit de la nation qui le chante-, et le comportement de celle-ci sur le terrain, n’est plus acceptable.

Cette proposition de refonte de l’hymne national est fondée sur quelques réflexions :

1- La Marseillaise est trop ancrée dans l’esprit des Français pour envisager de réinventer un hymne complètement différent. En conséquence, doivent être conservées :

* La musique, pour son dynamisme et sa force émotionnelle propre à soulever l’enthousiasme national.

* La musicalité des mots du refrain et de la première strophe, pour ne pas être rejetés d’emblée par les Français, plus spécialement ceux qui ont vibré et souffert au nom de ce chant national.

2 - Ce qui doit évoluer est essentiellement l’esprit du message, pour l’harmoniser avec les valeurs humaines actuelles. Ce changement n’est en rien le reflet d’une versatilité due à un effet de mode. Il est une adaptation à l’évolution historique de notre nation.

Grâce aux combats de nos anciens, la paix s’est installée sur la France et l’Europe. Cette volonté de paix doit aussi s’affirmer dans nos propos et notre chant, même face aux nouveaux ennemis de la République.

Des paroles de haine génèrent la guerre. Un chant de paix peut contribuer à désamorcer une bombe.  

3- Les thèmes développés par l’auteur représentent les quatre piliers de la République :  

La Paix - la Liberté - l’Egalité - la Fraternité.  

La paix est le leitmotiv du refrain. Liberté, égalité, fraternité sont volontairement répétées dans leur strophe.  

Le symbole du drapeau, exprimé diversement dans chaque strophe, sert de point de convergence sur l’unité nationale.

Ces quatre strophes suffisent, dans la mesure où l’esprit ne retient bien que l’essentiel. Il est préférable de chanter l’hymne national complet, (environ quatre minutes), surtout pour enseigner à nos enfants les valeurs républicaines que nous souhaitons leur transmettre.  

Ces quatre thèmes sont assez universels pour ne pas vieillir ni devenir obsolètes au bout de quelques années. Voir dans le texte de Rouget de Lisle le paragraphe sur monsieur Bouillé devenu totalement hors sujet de nos jours.

Le style de l’ensemble est volontairement simple pour être éloquent à tous et rendre le texte facile à mémoriser.  

 

En conclusion, si l’on respecte la musicalité des phrases fondamentales et que l’on adapte le fond pour l’harmoniser avec les valeurs modernes de la République, ce nouvel hymne sera plus facilement accepté et beaucoup plus représentatif de l’esprit national.

L’auteur est conscient des problèmes à surmonter pour réformer une telle institution, tant au plan constitutionnel que médiatique. Cette réforme doit être comprise de tous et générer un grand débat national. Chaque Français désireux de voir cette évolution se concrétiser peut agir à travers notre association « La Nouvelle Marseillaise ».Chaque élu, peut initier, à son niveau, un mouvement favorisant cette évolution.

Changer les mentalités demande beaucoup d’énergie, de temps et d’opiniâtreté.

Vous pouvez, à votre niveau, agir dans ce sens. Le but de notre démarche est de collecter des témoignages d’adhésion à cette cause, pour présenter à nos dirigeants un dossier complet représentatif  de l’esprit de la Nation.

De plus, la carrière de l’auteur pourra contribuer à limiter les réactions négatives de certaines franges trop conservatrices.  

 


Vers un patriotisme nouveau.

 

 
Dans les périodes de guerres passées, les États valorisaient le patriotisme guerrier, parce qu'il fallait protéger les frontières des envahisseurs ou favoriser l'expansion territoriale. Les dirigeants de l'époque stigmatisaient l'esprit de sacrifice pour motiver la troupe, (qui a rarement l'envie spontanée d'aller se faire tuer, d'où le Chant du Rhin). Ce patriotisme se fondait sur la peur, la haine de l'autre, le repliement sur nos intérêts nationaux.

Les gouvernements créaient des héros pour servir d'exemples et faire office de motrice au train de la troupe. Il fallait sauver la France. Celui qui n'avait pas cet enthousiasme guerrier était banni.
Le patriotisme était obligatoire, parce que vital. Au nom du sentiment national, des millions d'hommes de tous pays ont donné leur vie, souvent de façon héroïque, même s'ils sont restés anonymes.

Nous sommes leurs descendants. Nous ne pouvons qu'admirer ce courage et cet esprit de sacrifice.
Nous devons les honorer pour la paix qu'ils nous ont offerte et la prospérité qu'elle génère.

Aujourd'hui, sans la nécessité du sang versé, quel est notre patriotisme ?
Faudrait-il vivre obligatoirement dans la peur et la haine de l'autre pour se sentir patriote ?
Au regard des valeurs passées, on pourrait le supposer.

Mais,
Si nous acceptions de faire évoluer cette notion, pour la mettre en adéquation avec nos principes démocratiques actuels, alors, elle prendrait un sens plus riche.
La Marseillaise aura toujours la force d'avoir porté le symbole de la Révolution, pour ce qu'elle a engendré de positif. Trois mots qui ne reflètent pas la Révolution, mais en sont les fruits :

Liberté, Égalité, Fraternité. 

Si la révolution sanguinaire était un passage obligé, elle n'est pas forcément un élément admirable de notre histoire. Humainement, la Terreur n'a rien de glorieux. On peut l'envisager comme un mal nécessaire qui aura fait grandir cette nouvelle société, vers les valeurs sublimes qu'elle nous a laissées :

 
Liberté, Égalité, Fraternité.

 
Que ces trois piliers de la République deviennent les fondements de notre patriotisme moderne.
Tout reste à faire, pour que nos descendants soient fiers de leurs aïeuls. 


Un pays sans croissance, entre en récession.
Une nation qui ne sait plus inventer son futur tombe en décadence.

 
En 1789, les Français ont été les premiers, à savoir imaginer une autre forme d'État, une autre gouvernance. Admirons-les !
Les « Sans-culotte » ont fait preuve de courage. Ils ont su remettre en cause des principes, même supposés être de droit divins. Cela demande de la pugnacité, de la créativité et de l'enthousiasme.
Rester dans les valeurs du passé, toutes exceptionnelles qu'elles soient, c'est nier l'esprit novateur de la Révolution.

Quel paradoxe !
Comment souhaiter conserver la Marseillaise, au nom de la Révolution, alors que le principe même de cette révolution était d'innover.
Nous sommes les descendants de ces révolutionnaires!
Pourquoi accepterions-nous cet esprit passéiste ?
Il nous appartient d'écrire les pages de l'Histoire de demain.

Nos troupes, sur les théâtres d'opération extérieures, seraient fières de chanter un hymne national qui leur correspond. Fières de transmettre, à l'étranger, des paroles de paix et de fraternité, puisqu'aujourd'hui leurs missions sont essentiellement tournées vers l'humanitaire et le soutient aux peuples en recherche
de démocratie.


Comme en 1789, soyons des modèles pour le monde.
Nous avons le devoir de faire de notre hymne national
un « chant républicain » moderne,

fondé sur les trois piliers de la République :


Liberté, Égalité, Fraternité.

 

 

Texte proposé

Chant républicain


Chant républicain, nouvelle Marseillaise

strophe_1

strophe_3strophe_4 

strophe_2

 

 

Christian_Guillet_2011       Auteur :

       Christian Guillet

       24, rue d’Orognen

       64190 Dognen

 

       mailto:christian-guillet@neuf.fr

      

       mailto:la.republicaine@live.fr

 

 

Né le 3 juillet 1949, à Nantes

Nationalité française

Grand-père et père sous-officiers dans l’armée de terre.

Breveté sergent pilote de liaison en 1970.

Instructeur en vol à Salon-de-Provence de 1971 à 1979

De 1979 à 1991, pilote présentateur à l’Équipe de voltige de l’armée de l’air

(compétitions et meetings aériens sur Cap 20 et Cap 230)

Assure parallèlement le rôle de conseiller technique auprès des médias.

 

Mai 1991: congé du Personnel navigant au grade de capitaine.

1991 à 1993 : pigiste pour des journaux aéronautiques.

1992 : instructeur -pilote de réserve- sur Cap 10 et Epsilon, à l’École de l’air.

1993 : création d’une société de communication orientée sur l’édition.

            (Magazine de l’École de l’air, brochures touristiques, albums aéronautiques).

1995 : termine sa fonction de pilote-réserviste au grade de commandant.

Médaille de l’Aéronautique,

Ordre national du mérite.


Auteur de deux albums sur la Patrouille de France :

- La Passion du ciel, édité par Solar en 1993. (140 pages)

- Panache dans l’azur, édité par Addim en 1998. (160 pages)

 

Aucun engagement politique ni syndical.


S’il y a un auteur pour le texte, il faudra, par contre,
des milliers de Français partageant cette idée

pour que le projet devienne crédible

aux yeux de nos dirigeants.

Cette réforme dépasse les clivages

politiques ou partisans.

Elle doit refléter l’esprit de la Nation

et seulement cela.

Nous avons besoin de votre soutien concret.

Association « La Nouvelle Marseillaise »

24, rue d’Orognen 64190 Dognen

 

mailto:la.republicaine@live.fr

http://www.lanouvellemarseillaise.org/

 

 

 

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