Parodie de la Marseillaise, par les Carmélites de Compiègne, en 1792
Les carmélites de Compiègne, en pleine Terreur, sous le gouvernement de Robespierre, sont condamnées à mort, pour avoir continué leur vie religieuse, alors interdite.
L’acte d’accusation est signé du 16 juillet 1792, fête de Notre-Dame-du-Mont-Carmel.
Elles sont conduites à l'échafaud, le 14 septembre 1792, début du grand carême carmélitain.
Les carmélites ont offert leur vie pour apaiser la Terreur et obtenir la paix, pour la France et l’Eglise.
Les sœurs chantent alors la parodie de la Marseillaise, écrite par sœur Julie-Louise-de-Jésus.
Livrons nos cœurs à l’allégresse,
Le jour de gloire est arrivé
Loin de nous toute faiblesse
Voyant l’étendard arrivé (bis)
Préparons nous à la victoire
Marchons tous en vrai conquérant
Sous le drapeau d’un Dieu mourant
Courons, volons tous à la gloire
Ranimons notre ardeur
Nos corps sont au Seigneur
Montons, montons à l’échafaud
Et rendons-le vainqueur.